Défi n°2: 1ere réussite mais des aléas.

En semaine dernière, pré marathon et avec pas mal de jours fériés, je continuais ma prépa en allégeant le programme et en me concentrant sur mon marathon. Le temps étant toujours très instable, cela m’arrangeait bien de lever le pied. Tout se passait assez bien: mes tensions à ma jambe gauche étaient de niveau moyen. J'optais toujours pour une rémission sur du moyen terme, vu ce que j'avais fait avec les runnings qui m'avaient posé soucis. Et puis patatra. En allant au travail le mercredi, je me fais renverser en scooter part un traffic ! J'ai tout de même un minimum de chance. Je me relève assez vite. Je constate que j'ai glissé sur la route et eu un choc à la hanche. Je m'en sors avec un muscle fessier froissé et des brulures. Un moindre mal.

Comme un sportif aguerri, en sortant des urgences, je sors l'attirail pour me soigner : glace, arnica, anti inflammatoire etc ...

Verdict le lendemain. Et c'est OK pour aller au marathon. Certes je risque de ne pas faire d'exploit mais le muscle fessier me gêne sur un mouvement latéral et non dans l'axe. La brulure importante à la hanche, je saurais la protéger... surtout qu'ils annoncent un temps de m...e ....pour changer.

L'accueil tout le week end à Blaye y est superbe. De belles rencontres. Des gens passionnés.

Mon marathon se passe ainsi. Je pars sur du 3'36/km comme prévu malgré mes derniers soucis. Avant le 5eme kilo, la pluie s’abat littéralement sur nous et elle ne nous lâchera pas. Pire le vent se mêlera à la fête sur les 10 derniers kilomètres.

Le parcours est ultra vallonné sur les 16 premiers kilos. De plus, des douleurs de jambe gauche (celle qui a subi les mauvaises chaussures, pas celle de la chute de scooter) reviennent. Surtout à cause des descentes. Aie ! Je ne peux plus aller vite. Je n'ai d'autres choix que de gérer jusqu'à la fin. D'autant plus que je vais commencer à compenser et me créer une petite contracture en interne de l'ischio. Je suis donc satisfait de gagner et le chrono n'est pas terrible mais tout est relatif. Par contre, il subsiste un gros doute sur ma rémission.

Pour l'heure, je vais profiter de la fête, du repas du soir et de belles discussions avec pas mal de personnes.

Merci à l'organisation et à Sylvie pour ces bons moments. J'espère déjà revenir avec un chrono sympathique, sous une meilleure météo et un bon physique, pour faire honneur à ce marathon.

Je rentre chez moi le dimanche matin.

Avec une contracture sur l'ischio, une certaine fatigue et un contre coup de mon accident, je ne courrais que le mardi suivant et encore pas beaucoup car douleur.

Le mercredi j'arrive à  faire un bon footing, en ayant traiter une partie de ma contracture. Le soir, je vois mon médecin. Et là bingo ! Genou et cheville bloqués ! Le conflit que je ressentais au niveau du mollet correspond tout à fait. Mon corps, comme d'habitude, ne rompt pas mais se bloque pour m'avertir.Je pense qu'il n'a pas su gérer les énormes contractures avec les nouvelles runnings et le passage aux anciennes. Revenir dans l'axe n'est pas si simple. Reste donc à tester le lendemain en footing et le vendredi en appuyant.

Jeudi. Footing 10km le midi. Ca a l'air d'aller.Footing 10 le soir.

Vendredi. Test sur de l'allure 3'30/km. Aie cela ne se passe pas comme voulu. Grosse douleur en haut du péroné. Je rentre. J'ai mon doc au tel le soir et surtout ma femme me prend en urgence. Le péroné est parti en vrille. Décidément ! D'habitude mon corps se remet vite mais là je pense que les manipulations n'ont pas tenues car fatigue du marathon et peut être contre coup de mon accident.

Du coup samedi et dimanche : rien. Douleurs toujours présentes. Ma femme me corrige encore le dimanche. Je vais m'en souvenir de ces pompes !! Car tout part de là et cela fait 2 mois. Mais j'arrive au bout je pense.